Aujourd’hui, on célèbre la journée internationale du patrimoine culturel immatériel !
Cette journée marque la deuxième édition de la Journée internationale du patrimoine culturel immatériel, proclamée par la 42e session de la Conférence générale de l’UNESCO en novembre 2023.
Pour rappel, le patrimoine culturel immatériel regroupe les pratiques, savoir-faire, expressions et traditions qui font la richesse d’une communauté et se transmettent de génération en génération. Il est protégé par la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003), qui souligne l’importance de le préserver pour les générations futures.
En Côte d’Ivoire, ce patrimoine reflète l’identité et la diversité culturelle ( danses, musiques, savoir-faire artisanaux, rituels… ) et sa sauvegarde en plus d’être un devoir est également un enjeu pour maintenir vivante la mémoire collective et partager cette culture avec le monde.
À l’occasion de cette Journée internationale, je vous partage la richesse de la Côte d’Ivoire à travers ses biens inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité :
Le Gbofe d’Afounkaha, la musique des trompes traversières de la communauté Tagbana (2008) :
Le Gbofe se pratique dans le village d’Afounkaha. Les trompes, fabriquées à partir de racines recouvertes de peau de vache, reproduisent des mots de la langue tagbana, traduits ensuite par les chœurs de femmes, mêlant musique, chant et danse.
Le Zaouli, musique et danse populaires des communautés gouro de Côte d’Ivoire (2017) :
Le Zaouli qui n’est plus à présenter, est un spectacle vivant à lui tout seul, il rend hommage à la beauté féminine à travers masques, costumes, musique et danse. Chaque masque a une histoire spécifique, et la danse mobilise sculpteurs, artisans, musiciens et notables.
Les savoir-faire traditionnels liés au tissage du pagne en Côte d’Ivoire (2023) :
Les pagnes des communautés gouro, baoulé, malinké, sénoufo, koulango, nafana et abron sont confectionnés à partir de bandes tissées à la main et assemblées pour créer des motifs uniques, symboles d’une identité culturelle et d’une histoire communautaire.
Les savoir-faire liés à la fabrication de l’attiéké en Côte d’Ivoire (2024) :
Produit par les peuples lagunaires, l’attiéké implique culture, récolte, broyage et cuisson du manioc. La transmission des connaissances se fait oralement et par observation, garantissant l’autonomie sociale et économique des femmes et jeunes filles et la préservation de ce plat emblématique.
Les pratiques et expressions culturelles liées au balafon et au kolintang au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Indonésie (2024) :
Le balafon (Afrique de l’Ouest) et le kolintang (Indonésie) sont des xylophones symbolisant respect, tolérance et unité. Inscrits initialement par le Mali et le Burkina Faso en 2011, ces pratiques ont été élargies à la Côte d’Ivoire en 2012 et à l’Indonésie en 2024, soulignant leur portée universelle.
Et il y a aussi l’Abissa, cette immense célébration traditionnelle du peuple N’Zima, dont le processus d’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a été initié en août 2024, avec l’accord de la communauté N’Zima.
Ministère de la Culture et de la Francophonie Unesco Côte d’Ivoire UNESCO Abissa Grand-Bassam
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