Pendant les trois jours qu’aura duré cette IIIe édition du Salon du Livre africain de Paris, du 15 au 17 mars 2024, la grande et majestueuse salle des mariages de la mairie de Paris VIe n’a pas désempli, de même que de nombreuses salles attenantes où alternant conférences et ateliers.
De nombreux grands noms de la littérature africaine et afrodescendante ont participé au salon et dédicacé leurs ouvrages, notamment Fann Attiki, Gaëlle Bélem, Hemley Boum, Tanella Boni, Diade Dembele, Boubacar Boris Diop, Asya Djoulaït, Eugène Ebodé, Charline Effah, Elgas, Boniface Mongo M’Boussa, Dibakana Mankessi, Eric Mukendi, Wilfried N’Sondé, Michèle Rakotoson, Rodney Saint-Eloi, Anne Terrier, Marc Alexandre Oho Bembe, Beata Umubeyi Mairesse… pour n’en citer que quelques-uns.
La Côte d’Ivoire était cette année le pays invité d’honneur, un choix justifié par le partenariat de trois ans mis en place entre le Salon du livre africain de Paris et le salon international du livre d’Abidjan (SILA) dans le cadre du projet Accès Culture soutenu par l’AFD et l’Institut Français.
Lui-même écrivain et ancien ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire, Son Excellence Maurice Bandaman, ambassadeur à Paris, a dédicacé ses œuvres au stand de l’Harmattan, et notamment son dernier roman, « Le fils de la femme-mâle », né pour combattre l’injustice, la dictature, la misère, le désespoir.
Un hommage a été rendu au grand Henri Lopes, disparu il y a quelques mois, et au grand poète Tchicaya U Tam’si.
Ce IIIe Salon du Livre africain de Paris a aussi été marqué par la création de deux Prix littéraires seront remis : Le Grand Prix Afrique (des écrivains de langue française), ancien Grand prix littéraire d’Afrique noire, créé par l’Adelf ; le Prix Beaux Livres sur l’Afrique, de la Maison de l’Afrique de Paris.
